Muller Energies : Optimiser pour limiter de futurs travaux

6 mai 2024
75 vues
5 minutes de lecture

Cette fois c’est acté ! La transition énergétique du parc immobilier genevois est lancée avec l’approbation du nouveau Règlement sur l’énergie (REn) par le Grand Conseil et l’ensemble des acteurs concernés.

L’optimisation, efficace et peu coûteuse, devient obligatoire pour les bâtiments qui consomment plus de 450 MJ/m2.an, soit la moitié du parc immobilier genevois. Elle permet de réduire rapidement les consommations et émissions polluantes, mais pas seulement. Elle va ainsi limiter le recours aux coûteux travaux d’assainissement d’enveloppe thermique nécessaires à l’atteinte du seuil réglementaire.

Et ce n’est pas tout. L’optimisation va également permettre de réduire la puissance des futures chaufferies renouvelables ou bivalentes, et ainsi leur coût. Un montant exponentiel à chaque étage de puissance avec les pompes à chaleur et travaux annexes, ou le raccordement aux réseaux de chaleur et la taxe de puissance. Optimiser avant de rénover une chaufferie devient très avantageux, même si le bâtiment a une consommation (IDC) inférieure au seuil réglementaire de 450 MJ/m2.an.

Optimisation boostée

Si l’optimisation manuelle – ponctuelle et approximative – génère déjà 16% d’économie en moyenne, la technologie permet aujourd’hui d’aller plus loin. Une solution qui se démarque par ses performances est le système GE (Gestion Energies), développé par l’entreprise genevoise Muller Energies. Avec l’ajout de son boîtier de régulation prédictive et de sondes de température ambiante dans les appartements, la chaufferie est capable d’ajuster ses réglages en permanence. L’anticipation météo valorise quant à elle les apports solaires, importants en mi-saison.

Cette optimisation automatique et continue minimise les consommations (IDC) et assure une meilleure maîtrise du confort. Ce système permet également à la chaufferie de corriger ses réglages après tous travaux d’amélioration de l’enveloppe thermique, pour réaliser les économies attendues par l’investissement. Le monitoring assure la télésurveillance, la détection de panne et un suivi continu des performances avec la télérelève des compteurs. Enfin, des sondes placées sur les installations de panneaux solaires thermiques contrôlent que la production soit chaque jour à la hauteur de l’ensoleillement.

Pourquoi des performances inégalées ?

Un atout majeur : le système est développé par le chauffagiste qui l’utilise. « Cela nous permet d’aller plus loin dans l’optimisation qu’avec un boîtier externe que nous maîtrisons forcément moins, explique Gregory Muller, directeur de l’entreprise. En tant que chauffagiste, nous avons le retour d’expérience des résidents pour affiner nos réglages continuellement. Et ce qui fait la plus grande différence, c’est d’être en charge de tous les réglages – de la chaufferie et du système de régulation prédictive.

Cela signifie que nous sommes les seuls responsables du confort et des performances globales. Il y a alors un vrai engagement de toutes nos équipes tout au long de l’année et sur toutes les facettes des installations, que ce soit la production de chaleur, d’eau chaude, le solaire, la ventilation, l’anticipation météo, et jusque dans les appartements, pour maximiser les performances sur tout le potentiel. Cela nécessite une communication quotidienne entre les équipes de maintenance et d’optimisation, ainsi qu’entre les équipes de bureau et de terrain, ce qui n’est évidemment pas possible dans le cas de deux sociétés distinctes ».

Les résultats ?

Le système GE a généré une baisse des consommations (IDC) de 25,7% en moyenne sur 387 bâtiments connectés à Genève lors de la saison 2022-23. Seul 17% des bâtiments ont affiché une économie de moins de 20%, la plupart d’entre eux étant en première année de pilotage. Un tiers des bâtiments ont réalisé une économie de plus de 30% et 13 bâtiments ont vu leurs consommations baisser de plus de 40%. Finalement, seuls 10% des bâtiments pilotés sont encore au-dessus du seuil de 450 MJ/m2.an !

L’économie sur la saison est de l’ordre de trois millions de francs, avec une facture de 370’200 CHF au total pour les prestations d’optimisation (12% des économies brutes). À la clef, ce sont 8’207 ménages genevois qui ont vu leur facture de charges chauffage allégée de 327 francs, sans parler des 6’150 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère.

Côté température ambiante, les 3’602 sondes installées dans les appartements ont relevé une température moyenne de 20,87°C entre le 1er octobre 2022 et le 30 avril 2023.

Les performances de la saison en cours s’annoncent encore plus prometteuses ; elles seront communiquées fin mai (à suivre sur le site Internet du système GE, www.gestion-energies.ch)

Contact

Muller Energies
11 B, chemin de la Pallanterie
1252 Meinier
Tél. +41 22 722 19 10

www.muller-energies.ch

www.gestion-energies.ch

« »

Vous aimerez aussi :

Édito

Une baisse fiscale est légitime

Le 21 mars 2024, par la voix de Nathalie Fontanet, notre ministre des finances, l’État de Genève annonçait des comptes 2023 bouclant avec un excédent de 1 milliard 400 millions.
Christophe Aumeunier
3 minutes de lecture