Editorial – Septembre 2023
C’est avec plaisir et une énergie renouvelée que je vous retrouve dans ce numéro d’Immoscope après une pause estivale bien méritée et une rentrée déjà dense.
C’est avec plaisir et une énergie renouvelée que je vous retrouve dans ce numéro d’Immoscope après une pause estivale bien méritée et une rentrée déjà dense.
C’est le 1er novembre 2006 que tu as commencé à travailler à la Chambre en qualité de titulaire du brevet d’avocate. Immédiatement, ce poste t’a convenu et ton énergie et tes compétences ont largement profité aux nombreux propriétaires que tu as défendus et conseillés avec une grande intelligence.
La propriété immobilière est l’objet de nombreuses attentions du fisc. Un impôt est dû lors de son acquisition: les droits de mutation; chaque année, plusieurs impôts sont prélevés sur sa substance: l’impôt sur la fortune et l’impôt immobilier complémentaire ;
Genève ne semble pas échapper aux constats faits dans plusieurs pays limitrophes : l’atomisation du paysage politique avec, en toile de fond, l’exacerbation d’intérêts particuliers qui échouent à rassembler pour favoriser un projet de société fédérateur.
Jamais personne n’aurait pu imaginer que les taux d’intérêt seraient un jour négatifs et qu’emprunter de l’argent serait une source de revenu pour l’emprunteur.
Une toute petite minorité de contribuables, des personnes physiques, soit 0,7 % d’entre nous, paie près de 21 % de l’impôt sur le revenu, tandis que 78,5 % de l’impôt sur la fortune est payé par 2,9 % des contribuables. Notre pyramide fiscale est inversée et elle repose sur sa pointe, démontrant que Genève marche sur la tête.
Alors que, pendant des années, les taux hypothécaires étaient au plus bas, poussant ainsi les valeurs immobilières vers le haut, la pandémie et la crise en Ukraine ont modifié la donne.
Selon la documentation éditée par la Conférence suisse des impôts, la substance fiscale genevoise est la plus exploitée du pays, et de loin. Simplement dit, Genève est le canton qui taxe le plus. En matière immobilière, cette substance est, selon moi, tout simplement épuisée.
Comme le disait le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz lors d’une session du Bundestag, le monde de demain ne sera plus jamais comme avant, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, remettant en question tout l’équilibre géo-politique de l’Europe. Qui aurait pu imaginer, il y a de cela quelques semaines encore, que la guerre s’inviterait aux portes de l’Europe ?
Malgré un objectif louable visant à atteindre les objectifs environnementaux 2050, la loi sur le développement des réseaux thermiques structurants ne peut être acceptée en tant qu’elle impose un monopole cantonal dans la distribution d’énergie aux SIG.