L’optimisation pour alléger la rénovation énergétique
Le nouveau Règlement de la loi sur l’énergie (REn) fixe les deux objectifs majeurs de la transition du parc immobilier, l’efficience énergétique et la sortie du fossile.
Pour améliorer l’efficience des bâtiments, deux solutions existent : l’optimisation – efficace et peu coûteuse – qui devient obligatoire pour la moitié des bâtiments les plus énergivores du parc immobilier, et les travaux d’assainissement pour les passoires énergétiques, avec l’abaissement progressif du seuil de dépassement significatif. Parmi les bâtiments concernés, une partie sont certes mal isolés et requièrent des investissements ; les autres surconsomment tout simplement parce qu’ils ne sont pas optimisés et souvent surchauffés, ou surventilés. C’est là que l’optimisation va permettre de limiter, voire d’éviter de recourir aux lourds travaux d’assainissement pour atteindre le seuil IDC réglementaire de 450 MJ/m2.
L’optimisation manuelle des réglages de production de chaleur et d’eau chaude génère déjà 16% d’économie en moyenne. Aujourd’hui, la technologie permet d’ajouter l’optimisation automatisée de la distribution de chaleur. Avec l’anticipation météo, l’installation ajuste la quantité de chaleur distribuée avant une journée ensoleillée ou une remontée de la température extérieure, pour bénéficier des apports naturels. Des sondes de température ambiante sont installées dans les appartements, pour ne plus chauffer à l’aveugle – en fonction de la température extérieure seulement – ou optimiser sans maîtrise du confort thermique. Parmi les solutions actuelles, le système GE de Muller Energies se distingue avec ses 29,7% de baisse des consommations (IDC) en moyenne sur 501 bâtiments, et une température moyenne de 20,9° C entre le 1er novembre 2023 et le 30 avril 2024 (6’000 sondes). Seuls 6% des bâtiments connectés sont encore au-dessus du seuil IDC réglementaire de 450 MJ/m2.an.
Plusieurs atouts expliquent ces performances : des sondes de températures ambiantes qui ont l’avantage d’être connectées à la chaufferie, pour un ajustement continu de la distribution de chaleur et ainsi plus d’économies ; une solution développée par le chauffagiste qui l’utilise, pour une parfaite maîtrise de l’ensemble des réglages, de la chaufferie au boitier de régulation prédictive ; un seul responsable des réglages, des performances et du confort, pour un engagement à tous les niveaux.
Qu’en est-il des bâtiments qui seront assainis, faut-il tout de même les optimiser ?
Oui, pour ajuster les réglages après les travaux. Avec des sondes connectées à la chaufferie, c’est automatique, les réglages seront continuellement adaptés aux besoins thermiques, de sorte que les économies et la baisse IDC attendus par l’investissement seront maximisés.
Et les bâtiments déjà en-dessous du seuil réglementaire de 450 MJ/m2.an ?
L’optimisation va encore alléger les investissements des propriétaires car elle va réduire la puissance des futures chaufferies renouvelables ou bivalentes, et par conséquent leur coût : un montant exponentiel à chaque étage de puissance avec les pompes à chaleur et travaux annexes, ou le raccordement aux réseaux de chaleur et la taxe de puissance. L’optimisation va également abaisser les régimes de température des bâtiments, ce qui permettra aux futures pompes à chaleur installées d’être plus efficientes, et ainsi de produire davantage d’énergie renouvelable, à moindre coût. Enfin, les données du monitoring seront exploitées pour un dimensionnement précis de la future installation, et éviter le surdimensionnement classique du calcul de puissance basé sur les consommations annuelles.
En conclusion, l’optimisation est toujours bénéfique. Elle réduit les charges de chauffage et émissions polluantes, limite le recours aux travaux d’isolation ou les valorise quand ils sont nécessaires, et elle allégera fortement le coût des futures chaufferies renouvelables.
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