Courtage immobilier : toujours dans votre intérêt
À une époque où le digital a envahi tous les secteurs, le monde du courtage n’échappe pas à la tendance. Si le domaine immobilier a introduit il y a déjà longtemps les outils numériques dans ses plans d’action, le cœur « traditionnel » de la profession reste au centre des stratégies. Dans sa nouvelle campagne de communication, l’Union Suisse des Professionnels de l’Immobilier (USPI) promeut cette valorisation du métier de courtier.
« Aucun algorithme ne remplace le regard de nos courtiers », « Aucun forfait ne remplace la plus-value apportée par nos courtiers », « Aucun robot ne remplace l’instinct de nos courtiers », voilà les trois slogans qui essaiment le web et les villes de Suisse romande depuis le mois de juin.
Pour la première fois, toutes les sections de l’USPI Suisse se sont regroupées pour promouvoir la profession. Cette nouvelle campagne s’inscrit dans une volonté associative globale de valoriser et d’expliquer le métier de courtier immobilier.
Une expertise professionnelle
La vente d’un bien immobilier est souvent le projet d’une vie. Le regard, l’instinct du courtier, mais aussi la formation et l’éthique sont des éléments essentiels qui garantissent les meilleures conditions de vente. Des critères prônés par les membres de l’USPI Genève.
Un courtier professionnel se doit d’avoir une connaissance parfaite du marché local, d’être muni d’un large réseau d’acheteurs et d’experts, de connaître les enjeux fiscaux, juridiques ou techniques et surtout, d’agir avec la plus grande diligence dans le seul et unique intérêt du vendeur. Sans parler de l’émotion qui est souvent présente lors de la vente d’un bien.
La relation de confiance qui s’installe entre un propriétaire et son courtier est essentielle, elle est le fondement du processus d’accompagnement.
C’est pourquoi, recourir à de vrais courtiers immobiliers, c’est avant tout s’assurer de faire appel à un professionnel qui saura conseiller, guider et parfois recentrer son client. C’est aussi s’assurer de vendre au meilleur prix : les chiffres ne mentent pas, un bien immobilier géré par un courtier se vendra en moyenne 17% plus cher selon l’Office cantonal de la statistique.
Un métier qui ne s’improvise pas
Installé depuis quelques années, le processus « d’ubérisation » des professions n’est pas nouveau et touche la plupart des secteurs d’activité, immobilier compris. Toutefois, si le modèle entièrement digitalisé intrigue, le public se rend dorénavant compte que le low cost ne rime pas toujours avec le service de qualité que l’on est en droit d’attendre en faisant appel à des courtiers professionnels.
« En Suisse, le métier de courtier n’est pas protégé. Tout le monde peut se revendiquer professionnel du jour au lendemain. Mais la vérité est que ce métier ne s’improvise pas » explique Philippe Angelozzi, secrétaire général de l’USPI Genève.
De plus en plus de propriétaires, déçus de ces plateformes à forfaits, reviennent d’ailleurs vers les courtiers traditionnels une fois qu’ils ont compris qu’un algorithme n’offrira jamais la même prestation. Il ne faut pas l’oublier, trop souvent, le bon marché coûte cher.
Retrouvez la liste de nos régies et courtiers membres sur www.uspi-ge.ch/courtage