Cyril Aellen : un membre du Comité CGI candidat au Conseil d’État

10 février 2021
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Huit candidats brigueront un siège au Conseil d’État genevois les 7 mars (premier tour) et 28 mars (second tour) prochains. Cette élection partielle revêt une importance particulière à un moment où Genève connaît une crise des dépenses inédites aggravées par les conséquences économiques liées à la pandémie. Le Conseil d’État est à un moment charnière de son mandat.

Parmi les candidats en lice, Cyril Aellen, président de la CGI de 2014 à 2015 et membre actif de notre Comité. Connu pour sa maîtrise pointue des dossiers, son écoute et sa capacité à fédérer, il est également président de notre commission législative.

Qu’est-ce qui vous a décidé à franchir le pas et à vous porter candidat au Conseil d’État genevois ?

Je suis engagé en politique depuis de nombreuses années. J’ai commencé en tant qu’élu au Conseil municipal dans la commune de Bernex. J’ai également été très actif au sein de mon parti notamment en le présidant de 2010 à 2011. Élu député au Grand Conseil en 2013, j’ai notamment siégé au sein des commissions des finances et du logement. Je crois que le système politique suisse me convient très bien : il ne repose pas sur des femmes ou des hommes providentiels. En revanche, il laisse de l’espace aux personnes qui apprécient le travail bien fait et qui acceptent de travailler dans un esprit de concertation.

Aujourd’hui, je suis prêt à intégrer l’exécutif de notre Canton et je suis convaincu que ma bonne connaissance du milieu politique genevois me donnera la possibilité d’être rapidement efficace au sein du gouvernement genevois.

Quels devraient être selon vous les objectifs cantonaux prioritaires jusqu’aux prochaines élections ?

La collégialité du gouvernement est, de mon point de vue, essentielle. L’heure n’est ni à la mésentente ni au bouleversement. Il faut restaurer la confiance de la population envers ses autorités. À défaut, il sera impossible de vaincre la crise sociale, sanitaire et économique que nous traversons actuellement. Des indemnisations publiques doivent être versées aux entreprises empêchées par l’État de travailler. Mais cette crise aura également des conséquences économiques plus durables et sans lien direct avec les restrictions imposées ces derniers mois. Les réformes structurelles qui étaient souhaitables ces dernières années sont désormais indispensables et inévitables. Les autorités politiques, chargées de mettre en œuvre ces réformes, devront convaincre la population du bienfondé de celles-ci.

En tant qu’ancien président de la Chambre, vous connaissez particulièrement bien les problématiques de l’immobilier et de la propriété à Genève. Quelle analyse faites-vous de la situation actuelle en matière de logement ?

Genève est encore un Canton très attractif sur un plan économique. Il offre également des prestations sociales particulièrement généreuses. Ces deux phénomènes se conjuguent et la population de notre Canton augmente régulièrement. Depuis quelques années, de nombreux logements ont été mis en construction pour répondre à cette demande, cela tant dans le cadre de grands projets que par une densification accrue de la zone de villas. Toutefois, la crise du logement n’a pas diminué pour autant et les effets de cette croissance n’ont pas toujours été correctement anticipés. À juste titre, la population se montre de plus en plus critique et se demande à qui profite cette croissance. Aussi, il est désormais important d’appréhender la construction de logements non seulement dans son aspect quantitatif mais aussi dans son aspect qualitatif. Cela ne concerne pas seulement la qualité de ce qui est construit, mais aussi les effets induits par ces constructions sur un plan environnemental, économique et social.

Et en termes d’accession à la propriété ?

À Genève, la promotion de l’accession à la propriété est une obligation constitutionnelle. Malheureusement, dans les faits, elle est de plus en plus difficile alors que, pourtant, les taux d’intérêts des prêts hypothécaires sont très bas. L’offre est clairement insuffisante et il appartient à l’État de permettre à chacun de pouvoir, s’il le souhaite, acheter son logement sur le territoire du Canton.

Selon vous, quel rôle devrait jouer l’État ?

Depuis des années, à Genève, l’État s’accapare de nouvelles tâches coûteuses et sans réelles plus-values pour les habitantes et les habitants de notre Canton. Cette tendance doit cesser. L’État doit se recentrer sur ses activités essentielles, comme, par exemple, le maintien de la sécurité ou d’une école de qualité. Si l’État a également un rôle important à jouer en matière de cohésion sociale et doit savoir venir en aide aux personnes en difficultés, il doit avant tout garantir des conditions cadres de qualité.

Un projet de loi prévoit de revoir l’évaluation fiscale des immeubles et de ponctionner 225 millions de francs supplémentaires aux propriétaires genevois. Vous vous êtes fréquemment positionné sur la gestion financière du canton, n’y a-t-il pas selon vous d’autres leviers et alternatives possibles ?

À l’évidence, oui. De mon point de vue, ce projet de loi n’est pas acceptable. Il doit être fortement revu par le parlement ou, à défaut, rejeté. D’une façon générale, notre Canton vit une crise des dépenses, par une crise des recettes. Ces dernières n’ont pas cessé de croître de façon importante ces dernières années.

VOTEZ LISTE N°4

La CGI soutient avec enthousiasme la candidature de Cyril Aellen. Il est LE candidat le plus proche de nos préoccupations de propriétaires. Ne perdons pas l’occasion de faire entendre notre voix lors de cette élection.

Lors de cette élection partielle, votre bulletin de vote sera valable uniquement si vous désignez un seul candidat pour pourvoir le siège disputé au Conseil d’État. Dès lors, apporter votre suffrage à Cyril Aellen, le candidat de la droite traditionnelle est, à notre avis, le seul vote utile pour éviter un basculement du Conseil d’État à gauche, dans une majorité séculairement très défavorable à nos intérêts de propriétaires.

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Anne Hiltpold
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