En décembre, l’enjeu est de taille pour vos arbres

12 décembre 2025
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En fin d’année, il n’y en a pas que pour le sapin. À l’extérieur, vos végétaux méritent eux aussi quelques cadeaux.

Les tâches ne manquent pas dans le jardin en décembre. Il est temps d’enrichir la terre du potager ou de protéger les plantes sensibles au gel, voire de les rentrer si elles sont en pot.

Lors du repos végétatif (de novembre à mars), on peut aussi tailler les fruitiers à pépins, les arbres à feuilles caduques, la vigne ou les arbustes qui fleurissent l’été sur le bois de l’année, comme l’hibiscus. Attention : il faut toujours éviter les gelées ! « Une coupe est moins propre sur du bois gelé, qui casse, explique Bastien Fleschmann, de chez Jacquet SA. En outre, le gel sur du bois nu crée des microfissures qui laissent entrer les pathogènes. »

En revanche, d’autres arbres préfèrent une taille estivale, notamment les fruitiers à noyau après la récolte, les végétaux très sensibles au froid (cyprès, agrumes…) et les arbustes à floraison printanière.

Manier le sécateur n’est pas votre dada ? L’idéal reste de contacter un professionnel : rattraper une taille ratée prend des années… et il vous faudra probablement un pro pour y arriver !

 

Principes de la taille d’un arbre

• Outils : toujours affûtés et désinfectés
• Équilibrer le poids de l’arbre, respecter son port naturel
• Tailler au maximum 30% du volume de l’arbre
• Couper court les branches mortes, mais pas sur le pli
• Fruitiers : 3 branches principales et, sur chacune, 3 coursonnes (secondaires) taillées à 3 nœuds
• Limiter ce qui pointe vers l’intérieur : le cœur de l’arbre doit « respirer »
• Mettre au compost public les branches atteintes par des maladies fongiques, ne pas laisser leurs feuilles au sol
• Éviter les produits cicatrisants, souvent contre-productifs

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Édito

Éditorial - Décembre 2025

Le Département du territoire prend acte en juin dernier d’une nouvelle aggravation de la pénurie de logements. Seules un peu plus de 3 habitations sur 1’000 sont disponibles. Dans le même temps, le chiffre de logements en construction diminue de 25% et le canton replonge ainsi inexorablement dans l’absence d’objets disponibles, quel que soit le nombre de pièces et toutes catégories confondues.
Christophe Aumeunier
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