C’est un projet de société que nous défendons !

27 juin 2018
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Les milliers de Genevois qui souhaitent devenir propriétaires ne doivent pas être contraints de quitter le canton ou de rester locataires, ce qui souvent, est plus onéreux. Ils doivent pouvoir trouver des logements en propriété en suffisance ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui. La pénurie en ce domaine est importante.

Outre les aspects liés à la préservation des emplois et au déménagement des entre­prises présentes dans le quartier – préalable indispensable à tout projet de logement –, c’est l’une des raisons principales pour laquelle nous avons mené campagne contre la loi de modification du PAV. Nous avons pris acte de la volonté populaire d’avancer coûte que coûte. Elle se comprend finalement par les espoirs que le projet a su nourrir à coup de communication pendant ces dernières années.

Un constat s’impose: l’attente populaire est forte en vue de la concrétisation. C’est ainsi une formidable pression qui a été mise dimanche 10 juin sur les épaules des responsables du projet.

Nous adhérons au discours de Saint-Pierre du 31 mai 2018. Le Conseil d’Etat a rappelé à cette occasion que l’un des éléments de notre contrat social porte sur le territoire et sur le logement. Les partis politiques et les partenaires sociaux ont été appelés à chercher l’entente et le dialogue en faisant fi des clivages.

Il a été indiqué que, «depuis 1957, ce pacte fondateur repose sur l’attribution, dans les zones de développement, de droit à bâtir aux constructeurs privés en échange de leur engagement à construire pour toutes les catégories de la population».

Le Conseil d’Etat a également pris l’engagement de «préserver cet équilibre et le concrétiser prochainement encore dans le secteur Praille-Acacias-Vernets».

Le projet de société que nous défendons est de permettre à la classe moyenne gene­voise de devenir propriétaire et ainsi de disposer de suffisamment de logements pour accéder à la propriété.

Notre association entend tendre la main à ses partenaires représentants des locataires, des associations économiques et des entreprises présentes dans le quartier afin de trouver un accord permettant la réalisation d’une politique du logement consensuelle, pacifiée et équilibrée.

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